Bon sang ne saurait mentir, dit l’adage.
C’est vrai qu’il y a des noms, comme ça, qui ne trompent pas, et où, de père en fils, on naît et on reste un grand champion.
Des courses, Thomas, qui a bien grandi depuis, en fait depuis qu’il est tout petit. Autant dire qu’il en a porté, des dossards. Et pourtant, année après année, maintenant qu’il est devenu un grand maître, il les porte toujours avec autant de panache et d’envie de gagner.
Et ça paie !
3 podiums en 3 week-ends, que voulez-vous de plus ?
Acte I : à Belflou, comme un cadet fou !
“Comme un cadet à sa première course“, c’est l’impression qu’il dira avoir eu au speaker qui l’interviewait après sa victoire sur le Swimrun Occitan S en solo.
Parti en tête en compagnie de l’autre vachette engagée (qui n’aura suivi que sur son terrain favorable, donc sur le premier tronçon de trail), et malgré une mise à l’eau bien trop rapide dès qu’il aperçut le lac, alors qu’il fallait patienter un peu et le contourner par la terre avant de nager, qui lui vaut de ne ressortir qu’au-delà du podium, c’est bien en vainqueur qu’il se présente sur la ligne d’arrivée moins d’une heure après l’avoir quittée.
Et le plaisir est immense de retrouver la compétition et avec elle la victoire !
Acte II : Une star qui nage en plein bonheur
C’est presque en catimini, sans faire de bruit, que le deuxième podium a eu lieu.
Un dimanche comme ça, en plein Toulouse où, au lieu d’aller visiter les piscines municipales qui ont abandonné les horaires d’été avec la rentrée, notre dauphin préféré est allé nager directement dans le fleuve. Une course dans la Garonne, pas sûr que ça coule de source, mais en tout cas, ça réussit plutôt bien à notre vachette qui s’empare de la victoire chez les plus de 40 ans à l’Open Swim Stars.
Acte III : Sur ses terres avec ses pairs
Si la victoire est toujours belle, elle est encore plus savoureuse quand elle est partagée. Et en triathlon, sport individuel à la base, il n’y a que les relais (A ou B) ou les contre-la-montre par équipes pour partager la joie d’un podium.
L’occasion était trop belle, du côté de Baudreix, pour laisser passer la chance.
Et qu’importe si la bande a roulé bien trop fort pour celui qui avait fait ses efforts dans l’eau. En CLM par équipe, on part à cinq, et on gagne à cinq, quand bien même ils ne sont que trois à passer la ligne d’arrivée. C’est le jeu, c’est le principe, et chaque étage de la fusée compte autant que les autres. Si sur un lanceur spatial il n’y avait pas le moteur du premier étage, les satellites attendraient longtemps d’arriver sur orbite…
Carton plein donc pour Thomas, qui a lancé Damien (et un peu moins ses chaussures) puis les trois fusées que sont Flo (qui méritait enfin de monter sur la boîte après ses perfs astronomiques de Fontiers-Cabardès et Casteljaloux où le niveau était tel qu’il a du se contenter d’un double Top 10), Julien (qui, jamais laissé des podiums, remettra le couvert le lendemain en solo) et Damien (oui, l’autre, enfin, le premier, enfin, pas le même, quoi), et troisième podium en trois semaines, à partager cette fois.
En tout cas, chapeau bas, Thomas !
Et désolé pour les moins de vingt ans qui n’auraient pas saisi le titre
Un plus de vingt ans
Merci Franck pour cet article dithyrambique !
Le plus beau podium c’est surtout celui avec les copains.
Quelle star ce Thomas ! Et quel carton plein !
Le Toulouse tri est une fabrique de champion. Bravo à tous et surtout Thomas pour ce « petit » triplé.