Il y a des week-ends, comme ça, où toutes les vachettes ou presque vont prendre l’air en banlieue. Ça démarre traditionnellement mi-mai vers le lac de Saint-Ferréol, pour se poursuivre fin juin ou début juillet du côté de Nailloux, et pour finir mi-septembre dans les eaux de la Ramée, bien connues des triathlètes de la région (et des braqueurs de voiture).
Alors bien sûr, il y a toujours des puristes qui préfèrent l’air de l’Atlantique, ceux qui ne jurent que par la Méditerranée, ou encore qui préfèrent en profiter pour se tester sur un semi propice aux chronos. Il y a aussi ceux qui ont choisi de porter la chasuble plutôt que la ceinture porte-dossards, et celui qui en profite pour faire deux CO le même jour et grappiller des points précieux au challenge interne.
Mais globalement, la tradition a été respectée avec 53 dossards au total sur le week-end, dont 46 rien que sur les différents formats du Triathlon de Toulouse. Avec une grosse innovation cette année, puisqu’en plus des traditionnelles épreuves de poisson rouge à tourner autour du lac, un format IronMan et un half étaient proposés. De quoi allécher les vachettes, inscrites en nombre sur ces dernières épreuves, que ce soit en solo, en duo ou en relais.
Dès potron-minet, les premiers à s’élancer étaient les 5 guerriers partant à l’assaut de l’Occitaman, premier du nom. Deux boucles dans le lac, un grand lasso à deux boucles sur les routes vers le Gers, et trois boucles de course à pied autour du lac en prenant à peu près tous les chemins possibles de la zone verte… pour finir sous l’arche bien méritée !
Et à ce petit jeu, c’est l’étoile Mike qui, profitant sur la fin d’une défaillance d’un prétendant à la victoire (tout juste revenu des Championnats du Monde de 70.3 à Nice), monte sur la troisième marche du podium, remportant ainsi un sprint à trois et devançant ses poursuivants de 7 et 15 secondes, après près de 10 heures d’effort !
Chapeau l’artiste, et chapeau également à Guillaume, Régis, Jean-Christophe et Tristan qui à leur tour s’octroieront l’appellation “Occitaman” en franchissant la ligne.
Entre temps, les vachettes qui faisaient les choses à moitié (si l’on peut dire !) avaient elles aussi rallié le tapis bleu et les pots de fleurs de la dernière ligne droite. Avec des résultats canons, même s’il faut déplorer trois abandons en solo (sur pas moins de 17 vachettes au départ, sans compter notre coach préféré, qui a tout donné, et le futur ex-canadien ex-Labégien).
Avec le half-Occitaman, donc, ce sont deux podiums de plus qui s’ajoutent au compteur, avec la victoire (haut la main) du duo infernal Hugo & Flo (enfin, ce qu’il en restait) sur l’épreuve à deux, et du relais féminin emmené par Frédérique, Christelle et Roxane, reines de leur catégorie. Et la fête aurait pu être parfaite avec la troisième place au général du relais mixte Cynthia / Laurent / Xavier si les organisateurs n’avaient pas fait le choix de ne récompenser qu’un relais par catégorie et rien au général, un autre relais mixte ayant grillé la priorité des vachettes…
Le dimanche, place aux formats plus courts et plus habituels, sous un soleil radieux. Et c’est Julien (B.), cette fois, qui brille de mille feux et complète un podium du S où trois des quatre clubs toulousains étaient représentés, le quatrième étant l’organisateur de l’épreuve. Comme le diront les commentateurs, c’était le Championnat de Toulouse ! A noter que dans son sillage, il emmène un joli groupe de trois avec Vincent, Julien (C.) et Jean-Claude qui terminent dans la même minute, ce dernier prouvant que quand on a un gros niveau, même une petite couvade et un manque d’entraînement n’empêche pas de faire de belles performances !
Huit autres vachettes complètent le tableau de cette épreuve qui elle aussi aura eu du succès auprès du club.
Enfin pour clore la journée, elles étaient trois sur le XS purement féminin, une course atypique, et reconnue comme telle à la fois par l’organisateur, les deux speakers et l’arbitre principal, car c’est la seule où les athlètes font preuve d’une discipline exemplaire.
A tel point que l’A.P. lancera un défi lors de son briefing d’une “épreuve à zéro carton”, en expliquant que si elles écoutaient et respectaient les quelques rappels de règles, le corps arbitral pourrait aller se reposer.
Hélas, c’était sans compter sur la facétieuse Lydie, qui obligera une autre vachette à sortir le seul carton jaune de toute la première transition. Hé oui, on ne passe pas sous les barres, même quand on est tête en l’air !
C’était donc un week-end riche en émotions et en beaux moments. Un de ces week-ends dont on raffole et qui rythme les saisons de triathlons.
Bravo aux vachettes, et à la prochaine occasion !
En effet un très beau et bon we encore !.
Merci Francky pour ce résumé grandiose de ce we !.