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Et comme les quelques clichĂ©s sĂ©lectionnĂ©s pour illustrer l’article ne sont qu’un aperçu des trĂšs nombreux qui ont Ă©tĂ© pris, toutes les photos sont Ă  retrouver sur l’album dĂ©diĂ©.

Toutes les photos du stage en cliquant sur celle-ci


Dimanche 21 – Jour 0

Plus d’un millier de messages ont dĂ» ĂȘtre Ă©changĂ©s sur le groupe WhatsApp du stage quand arrive enfin le jour du dĂ©part.
Les sacs sont prĂȘts, le matĂ©riel rassemblĂ©, les vĂ©los rĂ©visĂ©s et huilĂ©s, et les stagiaires impatients de se frotter au programme toujours consĂ©quent du coach.

Cette annĂ©e, en raison de pas mal de “je pars de mon cĂŽtĂ© car j’arrive aprĂšs / je pars avant / je n’arrive pas du mĂȘme endroit / je ne rentre pas Ă  Toulouse” et autres contraintes diverses et variĂ©es, le “gros” de la troupe n’est en fait que la moitiĂ© du groupe, au rendez-vous sur un parking SĂ©curisĂ© pour Formation RĂ©duite.

Rien Ă  dire sur le trajet, si ce n’est que Philippe, ayant finalement jouĂ© la sĂ©curitĂ© en venant en vĂ©hicule, expliquera qu’il aurait quand mĂȘme prĂ©fĂ©rĂ© y aller Ă  vĂ©lo
 et qu’en plus visiblement, cela aurait pu passer.

A l’arrivĂ©e, retrouvailles avec les uns et les autres, et installation rapide car il y a dĂ©jĂ  la premiĂšre activitĂ©.
Le coach avait pensĂ© Ă  une course Ă  pied, les triathlĂštes lui expliquent rapidement que le match Leinster / Toulouse est bien plus important. Et le stage commence donc devant la tĂ©lĂ©, une biĂšre Ă  la main, en assistant impuissants Ă  une dĂ©faite de notre club de cƓur. Mais une victoire aurait Ă©tĂ© un exploit retentissant, il est vrai.

Une raison de moins de trinquer le soir, l’autre raison potentielle, Ă  savoir un possible titre de champion rĂ©gional en duathlon pour Hugo, ayant Ă©galement Ă©chappĂ© Ă  la panthĂšre le matin. Qu’importe, c’est une trĂšs belle deuxiĂšme place que la bande pourra fĂȘter.

JérÎme et Corentin regardent les moutons
“Puisque je te dis que celui-là il est plus rapide
”

Le match passĂ©, plus d’excuse, il est temps de se jeter Ă  l’eau, au sens propre comme au sens figurĂ©, puisque c’est la sĂ©ance de natation de bienvenue. La piscine est chauffĂ©e, le moment agrĂ©able.

Et c’est le premier düner, pour prendre des forces pour une longue semaine à venir


Lundi 22 – Jour 1

Le groupe avant la premiĂšre sortie de course Ă  pied
Parés pour la premiÚre course à pied

C’est parti pour de bon dĂšs 9 heures avec un petit fartlek pyramidal. 1/2/3, puis 4 x 30/30, puis 3/2/1. Un coureur adepte des longues distances demandera si les chiffres sont en minutes ou en kilomĂštres, mais dĂ©jĂ  avec des minutes, la sĂ©ance dure presque une heure, donc cela suffit amplement !

Au retour, petit moment d’inquiĂ©tude. Le ciel est sombre, et le tonnerre gronde vraiment pas loin, avant que les Ă©clairs n’illuminent le ciel. L’orage est juste aux portes du camping, et menace le relais hertzien en haut du Pic du NĂ©oulous, qui se trouve ĂȘtre l’objectif de la sortie vĂ©lo de l’aprĂšs-midi. Les conjectures et les plans sur la comĂšte vont bon train.

Le pic du Néoulous sous l'orage...
“Sous le soleil exactement
 pas Ă  cĂŽtĂ©, juste en dessous
”

En attendant, il est temps d’étrenner les beaux bonnets du club dans l’eau de la piscine pour une belle sĂ©ance avec des battements pour achever les jambes qui ont dĂ©jĂ  couru et des sprints entrecoupĂ©s de footings

Bastien et Justine se régalent depuis le bord à faire moult photos et vidéos des vachettes grenouilles.

Quant Ă  Christophe et Sylvie, ils rejoignent la bande, qu’Hugo et Flo font temporairement grossir depuis la veille au soir en profitant du jour fĂ©riĂ©.

Ce n'est plus une séance de piscine, mais un aquathlon
“A l’abordage !!!” 6 x 25 sprint, retour via le bord


AprĂšs le dĂ©jeuner, c’est un troupeau aux couleurs du club qui se rassemble pour la traditionnelle photo de groupe. Et c’est parti pour la sortie, la mĂ©tĂ©o semblant vouloir mettre l’accalmie au programme de l’aprĂšs-midi.
Le groupe 1 s’élance souplement sur la route, tandis que le groupe 2 prend de l’avance en camion pour dĂ©marrer d’un peu plus loin et faire un menu un peu moins chargĂ©.

Le groupe sur la route vers le Boulou
Roulez bolides !

Le dĂ©marrage n’était qu’une mise en bouche, et aux Cluses, les choses sĂ©rieuses commencent, avec 20 km de montĂ©e jusqu’au pic. 20 km qui sont un segment Strava, repĂ©rĂ© de longue date par les deux chasseurs de KOM qui partent en tĂȘte, suivis de Tanguy et Philippe puis de Corentin, parti en derniĂšre position mais tout de suite aux avants-postes. Le reste de la troupe monte “au train”, selon la consigne du coach.

Pierre voit ses efforts interrompus au bout de quelques hectomĂštres seulement. ChaĂźne cassĂ©, le dĂ©rive chaĂźne dans le camion, les clefs dans la poche d’Hugo devant
 Heureusement, le coach et d’autres ont le matĂ©riel sur eux, et le pauvre Pierre se lance dans une longue, longue, longue rĂ©paration avant de faire un long, long, long chemin pour rattraper le groupe. Mais au final, il fera toute la sortie comme les autres !

Au carrefour, trois des filles attaquent la redescente, quand les autres continuent les 6 km de montĂ©e vers le refuge et le col
 qui n’est pas du tout le bout du calvaire : ensuite viennent encore 3,5 km de montĂ©e, avec des pourcentages encore plus forts, et une route de mauvaise qualitĂ©. Et cette antenne qui n’arrive jamais

L’histoire retiendra que toutes les vachettes lancĂ©es dans l’ascension l’ont terminĂ©e, que personne ne s’est Ă©ternisĂ© en haut dans le froid et le vent et avec la vue sur
 les nuages, qu’une double crevaison (dans la descente) aura privĂ© Flo de ses chances sur le KOM (en montĂ©e, si, si, rien Ă  voir avec la forme du jour), mais qu’Hugo n’aura pas laissĂ© passĂ© la sienne, dĂ©posant un Ă  un ses compagnons d’aventure, et bien amĂ©liorĂ© la marque de rĂ©fĂ©rence.

La vue bouchée en haut du Néoulous
Ce qui est bien avec les ascensions Ă  vĂ©lo, c’est que souvent, il y a une vue magnifique en haut en rĂ©compense

Puis vient le temps de la descente et du retour aux pĂ©nates, avant une douche express pour ne pas rater le pot d’arrivĂ©e offert par le camping aux quatre clubs prĂ©sents.
La sangria est fraĂźche et lĂ©gĂšre, et descend toute seule aprĂšs la journĂ©e. La suite dira si c’est une boisson de rĂ©cupĂ©ration ou pas !

Au düner, la pluie arrive quand les jeunes du club des Dauphins prennent la direction du bassin juste aprùs le repas

Pendant ce temps, les vachettes finissent toutes les assiettes (une bourse aux Ă©changes se mettant en place Ă  tous les repas), puis profitent des chocolats de PĂąques apportĂ©s par Line. Tout en consultant la mĂ©tĂ©o du lendemain
 pas folichonne : pluie le matin, vent l’aprĂšs-midi, il faudra composer avec.

Mais en attendant, il est temps d’aller se reposer aprĂšs une belle et longue premiĂšre journĂ©e.
Les mots de Jean-Michel, le restaurateur, au moment de nous souhaiter une bonne nuit, sonnent comme une prophĂ©tie : “Oh, lĂ , vu comme c’est parti, lĂ , il va pleuvoir toute la nuit“.

Mardi 23 – Jour 2

Jean-Michel n’a pas menti. Il a plu toute la nuit.
Et vu le bruit sur les toits des bungalows, on peut mĂȘme parler de dĂ©luge


Au rĂ©veil, c’est la dĂ©solation : il pleut toujours autant, et les allĂ©es du camping sont inondĂ©es. Autant dire que la sortie vĂ©lo de 110 km du matin n’est plus qu’un lointain souvenir.
Qu’à cela ne tienne, le coach ne va pas se laisser abattre et dĂ©gotte une salle de vĂ©lo RPM perpignanaise prĂȘte Ă  accueillir le Power Meuh dans la matinĂ©e. Donc le plan change, et le dĂ©part sera en voiture Ă  9 heures.

Le plan est cependant un peu optimiste. Car au petit-dĂ©jeuner, Jean-Michel, toujours lui, explique Ă  tout le monde que ses employĂ©s ne peuvent pas venir travailler ce matin : les deux routes d’accĂšs au camping sont fermĂ©es, elles aussi complĂštement inondĂ©s. En un mot, le camping est coupĂ© du monde !
DĂ©jĂ  l’an dernier, les vachettes Ă©taient tombĂ©es sur une route coupĂ©e, mais cette annĂ©e, on progresse dans le concept.

Quoi qu’il en soit, la matinĂ©e s’annonce plutĂŽt calme cĂŽtĂ© sport
 en attendant l’accalmie prĂ©vue peu avant le dĂ©jeuner.

Avec ou sans combi, ça nage malgré la pluie
Avec ou sans combi, natation ou swimrun, le mardi, tout est permis !

Le coach se dĂ©bat en coulisse pour trouver des solutions. Et c’est finalement un crĂ©neau de natation partagĂ© avec le club des Dauphin qui s’organise.
Avec plusieurs options : soit de la natation “normale”, soit de la natation en combinaison, soit un swimrun, que les moins frileux font en trifonction et que les plus courageux font en nĂ©oprĂšne de triathlon (pas forcĂ©ment la plus adaptĂ©e).
Pour les premiers, le programme est assez classique, mais pour les suivants, il est moins acadĂ©mique puisque les sections de natation ont une distance ultra-prĂ©cise, Ă  savoir “nager jusqu’à ce que Tanguy finisse“, que les transitions Ă©taient chronomĂ©trĂ©es, et que les tours de course Ă  pied dans le camping se faisaient Ă  une allure consistant Ă  Ă©viter de payer l’apĂ©ro, peine rĂ©servĂ©e aux hors-dĂ©lais ! Au final, l’histoire retiendra que Laurent a terminĂ© en tĂȘte, soit parce qu’il allait beaucoup plus vite, soit parce qu’il a coupĂ© le parcours
 Allez savoir, il n’y avait pas d’arbitre sur l’épreuve !

Au dĂ©jeuner, quoi qu’il en soit, tout le monde se retrouve avec le sourire, car la pluie a enfin cessĂ©, et que les routes se sont dĂ©gagĂ©es.
Et pour fĂȘter cela, un petit miracle se produit dans le programme infernal du coach : un petit moment de grĂące est offert aux stagiaires, qui peuvent prolonger le cafĂ© voire, ĂŽ bonne mĂšre, faire la sieste. Si, si, vous avez bien lu, LES STAGIAIRES ONT PU FAIRE LA SIESTE !!!

Cela dit, ce n’était que reculer pour mieux sauter. Car Ă  15 heures, un convoi se met en route, et, en passant un guĂ© Ă  la sortie du camping Ă  l’endroit oĂč une tractopelle finit de dĂ©gager le fossĂ©, prend la direction de la fameuse salle de vĂ©lo RPM Ă  Perpignan.
Une fois sur place, la salle n’a rien du Kona Bike : les vĂ©los sont lĂ , mais pas d’écran gĂ©ant, pas de compteur Ă©lectronique, pas de capteur de puissance. Tout se fera au ressenti et au cardio, avec la playlist du coach (et les pubs qui vont avec) et ses consignes. Pour une belle sĂ©ance de trois quarts d’heures, comme tous les lundis, soit 80 minutes (Bastien, tu as quoi comme montre ?). Et cette fois-ci, mĂȘme si on aura entendu quelques grincements, pas de casse de chaĂźne ni de crevaisons Ă  dĂ©plorer.
La PPG dans la salle de muscu d’à cĂŽtĂ© aprĂšs la sĂ©ance, c’est cadeau du chef. Mais au grand dam de tout le monde, la responsable nous met dehors au moment oĂč le coach, jamais Ă  court d’idĂ©e, venait de lancer un atelier ludique de cross-fit, car un cours y Ă©tait prĂ©vu.

PPG d'aprÚs vélo RPM pendant le stage 2019
100 minutes de vĂ©lo en salle
 et c’est parti pour 100 crunchs de rĂ©cup’

C’est donc le retour au camping, sous le grand soleil retrouvé 
Une occasion en or pour partir sur une course à pied d’enchaünement. Les nageurs du matin ont droit à un exercice de tempo, les swimrunners s’en sortent avec uniquement un footing, et Christelle se teste à nouveau en course aprùs sa blessure. Tout le monde part en direction du karting et de la piste cyclable, puis fronce des sourcils en voyant les nuages noirs aux alentours, s’inquiùte en entendant le tonnerre gronder à nouveau, commencer à faire demi-tour aux premiùres gouttes et rentre à allure pas footing du tout quand la pluie recommence à tomber dru !
Cependant tout le monde rentre sain et sauf, quitte Ă  ĂȘtre un peu humide, voire carrĂ©ment mouillĂ©.

Le crĂ©neau d’apĂ©ro Ă©tait pour une fois sĂ©curisĂ© dans l’agenda. Enfin en thĂ©orie, car le changement de plan a fait rentrer la bande plus tard que prĂ©vu. Et si la pluie interdit d’installer les tables au milieu des bungalows, c’est au bar du camping que tout le monde se retrouve pour trinquer avant le dĂźner. Enfin le moment tant mĂ©rité 

Puis l’heure du marchand de sable arrive tĂŽt. Car demain, ce n’est pas jeudi, mais il y a quand mĂȘme piscine au rĂ©veil. Les grenouilles peuvent coasser tant qu’elles veulent aux abords du camping, les vachettes, elles, vont se coucher !

Mercredi 24 – Jour 3

DĂšs potron minet, les vachettes sont donc en train de barboter. Enfin, barboter, il faut le dire vite : ce matin, c’est sĂ©ance de lactique. L’avantage, c’est que ça rĂ©chauffe vite les organismes endormis. L’inconvĂ©nient, c’est que la journĂ©e n’est pas finie, donc que les 25 et 50 Ă  bloc laissent vite des traces. Heureusement, le coach est magnanime et Ă©courte la sĂ©ance d’un gros quart d’heure pour envoyer tout le monde au petit dĂ©jeuner.

Personne ne traĂźne trop au cafĂ©, car il est dĂ©jĂ  temps de partir en voiture vers le parc de Valmy. Celui d’ArgelĂšs, pas celui des Ardennes. Le Toulouse Triathlon a pris rendez-vous en fin de semaine avec 22 dossards sur les Ă©preuves de trail qui en partiront, mais pour l’instant, c’est sortie longue endurance en trail. La consigne du coach est de courir 1h30 Ă  1h40, sur un parcours au choix.
Deux groupes se forment, puis Ă©clatent en d’autres petits groupes au grĂ© des envies, des possibilitĂ©s, et des erreurs de parcours (et dire que le coach fait de la course d’orientation !!!). Cependant, le paysage est toujours aussi beau pour tout le monde, et la balade vraiment agrĂ©able. Du coup, les photos et les selfies pleuvent. Les premiers rentrĂ©s, mĂȘme en ayant visitĂ© des bords de champs et passĂ© quelques clĂŽtures, s’occupent en improvisant une sĂ©ance d’étirements et de cross-fit. Les suivants cravachent un peu pour revenir dans l’objectif de temps. Quant aux derniers, ils suivent le coach dans une variante non documentĂ©e en se rallongeant un peu.

Le sourire retrouvé, parés pour un trail au soleil

De retour au bercail, tout le monde file au buffet aprĂšs une douche rapide. Mais le dĂ©jeuner est vite expĂ©diĂ© et, telle une volĂ©e de moineaux, le troupeau disparaĂźt promptement
 car c’est la fĂȘte, il y a encore la possibilitĂ© de caser une micro-sieste avant de repartir pour la suite.

La suite, si vous avez bien dĂ©comptĂ© les sports, c’est la sortie vĂ©lo

Changement de programme par rapport Ă  l’an dernier, cette annĂ©e, ce sera la Madeloc, en quatre groupes, et avec un exercice Ă  faire dans les cĂŽtes (un relais inversĂ©, le dernier passant en tĂȘte en permanence).

Christophe a la bonne idée de crever avant le départ. Comme ça au moins, la galÚre du jour est cochée, on en parlera plus, et cela permet de réparer tranquillement au camping avec tout le monde autour, et tout le matériel.

C’est le dĂ©part. Les filles partent devant, sauf Christelle qui part avec ses gardes du corps, et les deux derniers groupes ferment la marche. DĂšs les premiĂšres rampes, Franck dĂ©croche du groupe 1. Ses petits camarades l’attendent un peu, mais au point camion, le changement de groupe est actĂ©. Avant, il y avait eu regroupement partiel sur trois groupes, au moment de rebrousser chemin. En effet, les parcours proposĂ©s par le camping rĂ©servent parfois des surprises. Et sur celui-lĂ , non testĂ© en 2018, c’est une route qui devient un accĂšs pour les secours qui finit en chemin carrossable. Pas de quoi lancer une volĂ©e de triathlĂštes en vĂ©los de route. Il suffira donc de suivre les panneaux de la DDE, c’est aussi une bonne mĂ©thode.
La montĂ©e vers le col de la Serra se lance : le groupe 1 fait les exercices, le groupe 4 Ă©galement, accompagnĂ©es que sont les filles par le coach (et sa camĂ©ra tĂ©moin). Au milieu, le groupe 2 s’est scindĂ© en 5, et chacun fait l’exercice le plus consciencieusement du monde, accĂ©lĂ©rant quand il est dernier et passant en tĂȘte de son groupe de un. Quant au groupe 3, il a disparu des radars et ramassĂ© un cycliste de plus qui vient grossir ses rangs et poser sur les selfies. Devinette : dans quel groupe Ă©tait Christelle ?
En parlant de photos, le groupe 1 demande Ă  une randonneuse de les prendre. A cette derniĂšre qui demandait oĂč Ă©taient leurs femmes, Tanguy rĂ©pond qu’elles prĂ©parent le repas. Bizarrement, il n’a pas Ă©tĂ© cadrĂ© dans le clichĂ© !

“Allez les garçons, on fait une photo !”

AprĂšs le col de la Serra, c’est le demi-tour pour le groupe 100 % girly (que le coach a la sollicitude de ne pas envoyer dans le vent), et pour les autres la descente sur le col de Mollo, puis la montĂ©e vers la tour de la Madeloc, qu’on atteint toutefois pas tout Ă  fait (il faudrait finir en trail). Puis la descente sur Banyuls et Port-Vendres, et rebelote pour le Mollo et la Serra avant de filer, le vent et ses rafales Ă  plus de 50 km/h enfin de dos, vers le camping.
AprĂšs Christophe, c’est Line qui s’inscrit aux galĂšres mĂ©caniques du jour en bloquant son pĂ©dalier (la fourchette Ă©tant prĂ©vue pour avoir la chaĂźne en une Ă©paisseur, pas deux). Il faut que Sylvie s’y mette aussi pour tout dĂ©coincer, mais du coup ça frotte sur la fin de la sortie.

Et soudain le miracle : enfin un crĂ©neau d’apĂ©ro !

DeuxiĂšme miracle du stage : la bande est rentrĂ©e avant 19h, et le soleil est bien lĂ  (le vent aussi !), ce qui permet enfin de sortir le Mölkky et les biĂšres cachĂ©es dans tous les frigos
 C’est l’apĂ©ro bien mĂ©ritĂ© entre les bungalows.
Puis vient l’heure du repas, et c’est jour de fĂȘte aussi puisque ce sont les lasagnes qui requinquent les organismes qui commencent Ă  encaisser les sĂ©ances.

Demain, c’est rĂ©veil Ă  l’aube, pour changer (!), mais cette fois, pour une grosse sortie vĂ©lo
 Encore de nouvelles aventures en perspective.

Jeudi 25 – Jour 4

7 heures du matin, ArgelĂšs s’éveille. Le vent a soufflĂ© toute la nuit, et n’a visiblement aucune vellĂ©itĂ© de s’arrĂȘter. Mais pour une fois, le programme est maintenu.
Les pique-nique chargĂ©s dans le camion, les trois groupes s’élancent pour la sortie longue du col de la Brousse. Au programme, 116 km et 1 800 m de dĂ©nivelĂ©. Pourquoi trois ? Parce que Justine prĂ©fĂšre soigner son mal de tĂȘte (merci le vent toute la nuit qui n’a pas dĂ» aider), que Sylvie et Line ne sont pas motivĂ©es pour affronter les caprices d’Éole, et que Franck, encore moins motivĂ© par le vent de travers, choisit de charger son vĂ©lo dans le Trafic pour faire uniquement le col avec Bastien.

Au moment du dĂ©part, Pierre trouve sa cocotte gauche complĂštement tordue. Le vent a en effet fait choir son vĂ©lo pendant les quelques secondes entre sa sortie du bungalow et le dĂ©part
 Ça promet !

Pendant que les vachettes roulent, le coach et son sbire du jour se lancent donc dans la montĂ©e du col par le cĂŽtĂ© raide, profitant des entrĂ©es de nuage pour apprĂ©cier l’arc-en-ciel qui les accompagne tout du long. ArrivĂ©s en haut, ils basculent pour aller Ă  la rencontre des groupes. Bastien remonte avec le premier, Franck avec le deuxiĂšme.
Si la montĂ©e depuis Las Illias est plus douce, elle est beaucoup plus longue, avec une vingtaine de kilomĂštres en prise. Et surtout, elle est beaucoup plus froide et humide, les nuages Ă©tant bien prĂ©sents sur ce versant. La bascule n’en est que plus agrĂ©able encore !

AprĂšs la descente, c’est le regroupement au camion pour le pique-nique bien mĂ©ritĂ©. Pendant ce temps, au Dauphin, Line se fait une sĂ©ance de natation personnelle pendant que Justine et Sylvie, retournĂ©es Ă  Valmy, continuent les repĂ©rages sur les sentiers de trail.

Une pause casse-croûte plus que méritée

Ça repart avant midi du cĂŽtĂ© des cyclistes : il ne reste qu’une cinquantaine de kilomĂštres, mais avec un petit col, et le programme du jour est loin d’ĂȘtre fini. Pendant ce temps, Bastien et Franck mettent le cap sur la cĂŽte pour voir l’état de la mer en prĂ©vision de la natation en eau libre prĂ©vue Ă  l’heure du goĂ»ter.
DĂšs la mer en vue, la messe est dite, ce que l’examen depuis le sable confirme immĂ©diatement : houle, vent, vagues, fort courant de cĂŽtĂ©, tout est rĂ©uni pour rendre l’environnement hostile aux triathlĂštes. La sĂ©ance est donc annulĂ©e, et le coach va devoir une fois de plus improviser. Les deux compĂšres se posent la question de la tempĂ©rature et se prĂ©parent Ă  aller tĂąter l’eau, quand le tĂ©lĂ©phone sonne : c’est Jean-Yves qui a hĂ©ritĂ© du souci technique du jour en explosant son pneu arriĂšre dans la descente du deuxiĂšme col (heureusement, sans chute) et qu’il faut aller rĂ©cupĂ©rer
 complĂštement Ă  l’opposĂ© du parcours. C’est donc reparti pour un aller-retour au secours du naufragĂ©, qui au final rejoindra son bungalow quelques secondes Ă  peine avant ses compagnons de route.

Si la natation en mer ne peut avoir lieu, cela ne veut pas dire pour autant que les stagiaires vont pouvoir faire la sieste : le coach a dĂ©pĂȘchĂ© un Ă©missaire Ă  l’accueil du camping et rĂ©cupĂ©rĂ© un crĂ©neau de natation de plus, donc c’est une sĂ©ance dans le chlore, mais sous un soleil rayonnant (les dos en porteront les stigmates Ă  la sortie) qui est lancĂ©e. Les 8 x 25 m de battements ne font pas rire les cyclistes, mais le reste de la sĂ©ance est heureusement plus souple.

Bastien, acteur vedette de la sĂ©rie “Alerte Ă  ArgelĂšs”

La course Ă  pied d’enchaĂźnement, en revanche, n’est pas tout Ă  fait souple : aprĂšs l’échauffement, il s’agit, pendant dix minutes, d’augmenter sa vitesse par palier chaque minute jusqu’à atteindre sa VMA, avant de faire une redescente sur neuf Ă©tages
 Bref, une pyramide machiavĂ©lique dont le coach a le secret. Mais l’ingrĂ©dient mystĂšre qui pimente le tout, c’est le fameux vent : fort dans le dos au retour, il met une claque Ă  tout le monde au moment du demi-tour, qui se fait donc Ă  VMA. Bonjour les allures, d’un coup !
Quant Ă  Laurent, le programme Ă©tant trop simple, il prĂ©fĂšre prendre un petit chemin en terre plutĂŽt que la piste cyclable avec tout le monde. A l’aller, il croise bien une voiture Ă  un portail, mais c’est au retour, en trouvant la mĂȘme barriĂšre fermĂ©e, qu’il comprend qu’il est sur un chemin privé  Et il doit improviser une quatriĂšme Ă©preuve de saut d’obstacle en escaladant la grille en question.

De retour, c’est enfin le calme. L’apĂ©ro ne tarde pas Ă  se mettre en place, les cacahuĂštes descendent aussi vite que sur un ravitaillement d’aprĂšs course, et tout le monde est Ă  table bien tĂŽt.
Le couscous au menu fait que l’ambiance Ă  table est digne du souk de Marrakech : on s’échange une boulette contre un morceau de poulet, une merguez contre un peu de semoule
 Ça troque et ça nĂ©gocie partout !
A cĂŽtĂ©, le directeur du camping remercie les vacanciers et sportifs, et prĂ©sente son staff, prĂ©sent en nombre Ă  la soirĂ©e vin et fromage. Christelle en profite pour se faire repĂ©rer de toute l’assistance, mais elle aura sans doute au moins rĂ©solu le problĂšme de l’eau chaude capricieuse de son bungalow.

Et comme le poulet, tout le monde est cuit, voire archi-cuit, donc mĂȘme la bande qui accompagne le coach au bar pour un dernier verre est sous son toit avant dix heures..

Vendredi 26 – Jour 5

Le vendredi n’est pas le jeudi, donc c’est pas Jany, mais pourtant dĂšs l’aube les vachettes font trempette, pour ce qui est normalement le dernier crĂ©neau en piscine du stage. Mais sait-on jamais ce qui peut arriver

La motivation est moins forte qu’au dĂ©but, et cela se sent : Ă  7h30 le troupeau n’est pas au grand complet dans l’eau, et toutes les excuse sont bonnes pour retarder la mise Ă  l’eau. A part deux ou trois guerriers, tout le monde a Ă©galement suivi la suggestion du coach de sortir la combinaison. Et c’est parti pour une flopĂ©e de longueurs.
A 8h45 au petit dĂ©jeuner, l’ambiance est dĂ©jĂ  beaucoup plus dĂ©contractĂ©e, pendant que le patron remballe les derniĂšres traces de la soirĂ©e concert de la veille.

Et les stagiaires profitent d’une petite heure de calme, avec un ciel tout bleu sans nuage, un soleil radieux et une tempĂ©rature parfaite, et surtout, plus de vent. Bref, une mĂ©tĂ©o de vacances
 Et dire que lĂ -haut, le pic du NĂ©oulous est complĂštement dĂ©gagĂ©, et que la vue doit y ĂȘtre magnifique.

En attendant, il est temps de chausser les baskets pour la premiĂšre des deux courses du jour. Car oui, l’idĂ©e du jour du coach, c’est le quatriĂšme entraĂźnement, donc la double sĂ©ance de course Ă  pied, dont pour la moitiĂ© du groupe une avec un dossard et un binĂŽme.
Dans l’immĂ©diat, le programme est de faire 10 km : 5 jusqu’à la capitainerie au tempo (Ă  partir de la barriĂšre du camping, ce qui laisse au moins 2 Ă  300 m pour s’échauffer), et les 5 retour tranquilles. Bon, ce que le coach a oubliĂ© de dire, c’est qu’il y a 6,1 km jusqu’à la capitainerie, et qu’il faudra faire un choix sur la consigne Ă  respecter (demi-tour au bout ou au bout
 de 5 km).
Si la grande majoritĂ© part sur l’exercice, il y a comme toujours quelques particularitĂ© : Laurent reste au bungalow faire de la chirurgie sur ses ampoules, Justine repose ses mollets en faisant souple , Christelle continue Ă  se tester , JĂ©rĂŽme accompagne Sylvie en voiture jusqu’au front de mer, le premier pour faire bronzette sur le sable, la deuxiĂšme pour mitrailler les coureurs Ă  leurs passages

Bref, c’est menu à la carte !

Au début, elle est froide. Et aprÚs
 aussi !

Au retour, aprĂšs la sĂ©ance de pieds dans le dauphin glacĂ© (comprendre, dans la piscine en forme de dauphin qui, contrairement au bassin de 25 m, c’est pas chauffĂ©e), le menu du dĂ©jeuner est lui agrĂ©mentĂ© par le reste des plateaux de fromage de la soirĂ©e de la veille. Miam ! De quoi donner du baume au cƓur avant la (relativement courte) sortie vĂ©lo, dont l’heure de dĂ©part permet mĂȘme de caser encore une sieste.
On se demanderait presque si les stagiaires ne sont pas en vacances


Girl power

Une nouvelle tĂȘte fait son apparition pour cette derniĂšre sortie Ă  vĂ©lo en la personne de Cynthia, venue en presque voisine aprĂšs une heure de route.
Le programme est identique pour tout le monde, mais pas les heures de départ, les filles, avec Franck sur leur porte-bagages, partant une demi-heure avant les fusées, pour les 60 km avec pas trop de dénivelé.
L’averse surprend son monde en tout dĂ©but de sortie, devant comme derriĂšre, mais heureusement elle n’est que passagĂšre, laissant place Ă  un beau soleil. En revanche, dĂšs le kilomĂštre 6, la guest star du jour attrape le pompon et rĂ©colte la galĂšre technique quotidienne en perdant l’un de ses patins de frein avant. Du coup, la prudence est de mise.
Un regroupement partiel a lieu en haut de la bosse du jour, Ă  l’entrĂ©e de Llaouro, avant le retour au bercail. Ce dernier donne lieu Ă  l’autre souci inĂ©vitable, Ă  savoir celui des surprises des parcours que les vachettes n’avaient jamais essayĂ©s : cette fois c’est une petite route qui serpente dans les vignes. Oh, c’est bucolique et mignon Ă  souhait, certes, mais au sol cela ressemble souvent plus Ă  un parcours de cyclocross qu’à une route carrossable pour vĂ©los de route. Tant pis pour Tanguy et sa machine de contre-la-montre, tant mieux pour Bastien et son gravel !
Sur la fin du retour, le parcours emprunte la piste cyclable, et tous les cyclistes y croiseront Ă  leur tour un troupeau de 500 tĂȘtes de moutons, obligeant Ă  une pause et donnant l’occasion de faire des photos insolites.

Une nouvelle tĂȘte fait son apparition pour cette derniĂšre sortie Ă  vĂ©lo en la personne de Cynthia, venue en presque voisine aprĂšs une heure de route.
Le programme est identique pour tout le monde, mais pas les heures de départ, les filles, avec Franck sur leur porte-bagages, partant une demi-heure avant les fusées, pour les 60 km avec pas trop de dénivelé.
L’averse surprend son monde en tout dĂ©but de sortie, devant comme derriĂšre, mais heureusement elle n’est que passagĂšre, laissant place Ă  un beau soleil. En revanche, dĂšs le kilomĂštre 6, la guest star du jour attrape le pompon et rĂ©colte la galĂšre technique quotidienne en perdant l’un de ses patins de frein avant. Du coup, la prudence est de mise.
Un regroupement partiel a lieu en haut de la bosse du jour, Ă  l’entrĂ©e de Llaouro, avant le retour au bercail. Ce dernier donne lieu Ă  l’autre souci inĂ©vitable, Ă  savoir celui des surprises des parcours que les vachettes n’avaient jamais essayĂ©s : cette fois c’est une petite route qui serpente dans les vignes. Oh, c’est bucolique et mignon Ă  souhait, certes, mais au sol cela ressemble souvent plus Ă  un parcours de cyclocross qu’à une route carrossable pour vĂ©los de route. Tant pis pour Tanguy et sa machine de contre-la-montre, tant mieux pour Bastien et son gravel !
Sur la fin du retour, le parcours emprunte la piste cyclable, et tous les cyclistes y croiseront Ă  leur tour un troupeau de 500 tĂȘtes de moutons, obligeant Ă  une pause et donnant l’occasion de faire des photos insolites.

Des vachettes au pays des brebis


Au retour au camping, le programme est Ă  nouveau Ă  la carte : les non-trailers du soir encore aptes Ă  la course Ă  pied partent pour 2 x 10 minutes d’enchaĂźnement Ă  allure de leur format, quant au trailers, il mangent un morceau et prĂ©parent leurs affaires pour le duo. Christophe et Sylvie saluent les 8 qui partent vers Valmy car ils reprennent la route le soir mĂȘme, avant d’aller dĂźner avec le reste du groupe.

Ce vendredi soir marque donc le dĂ©but des Ă©preuves de l’ArgelĂšs Nature Trail, avec au programme l’AlbĂ©raDuo, Ă  courir par paire comme son nom l’indique, pour 10 km et 400 m de dĂ©nivelĂ© annoncĂ©s, et des dĂ©parts en contre-la-montre toutes les 20 secondes.
Le groupe reste un certain temps au retrait des dossards : d’abord parce qu’il faut faire changer des noms, Philippe, Bruno et Nico palliant les forfaits de Justine, Laurent et JĂ©rĂŽme (comme le dit Laurent, heureusement que le banc du Toulouse Tri est consĂ©quent !), et ensuite, parce qu’à y ĂȘtre, tout le monde rĂ©cupĂšre aussi les dossards, 21 au total, du samedi et du dimanche. Sans oublier les 21 T-shirts qui vont avec !
A partir de 20 heures, ce sont les dĂ©parts, dans l’ordre des dossards : les 4 Ă©quipes de vachettes s’élancent l’une derriĂšre l’autre, font une petite boucle dans le parc, passent un portail
 et grimpent les 400 m de dĂ©nivelĂ© d’un coup, dans les pierres, sur moins de deux kilomĂštres de distance. C’est la surprise du parcours de ce trail atypique. La suite est une longue descente dans les pistes forestiĂšres, avec une vue magnifique, attirĂ©s par les Ă©toiles, jusqu’à l’arrivĂ©e, dans le mĂȘme parc, au bout de seulement 8,5 km, avec un petit raidillon de 500 m juste avant pour bien Ă©prouver les gambettes.

Quatre beaux duos aprÚs leur gros numéro

Et tout le monde se retrouve au copieux ravitaillement et Ă  la biĂšre d’aprĂšs course bien mĂ©ritĂ©e.
Pendant ce temps, au camping, c’est la fĂȘte aussi : ce vendredi, c’est en effet soirĂ©e karaokĂ©, et les triathlĂštes de tous les clubs prĂ©sents depuis le dĂ©but de la semaine en profitent pour relĂącher un peu la pression. Les vachettes assistent donc Ă  une version enflammĂ©e et dĂ©nudĂ©e d’Allumer le feu avant que Christelle et Laurent ne se lancent, un peu poussĂ©s par Bastien le taquin qui les a inscrits, dans une interprĂ©tation de Foule sentimentale.

Samedi 27 – Jour 6

Le coach a longuement hĂ©sitĂ© sur le programme du dernier jour de son dernier stage chez les vachettes. Sortie longue, Ă©preuve interne, les deux, dans quel ordre, ça a cogitĂ© toute la semaine ou presque. Sachant que pour le triathlon interne, la question de la natation Ă©tait cruciale, en raison de la mĂ©tĂ©o et de l’état de la mer.

HĂ© oui, parfois on se demande si le coach ne nous mĂšne pas en bateau


Au final, une solution est trouvĂ©e en s’inspirant du BearMan. Ce sera donc le triathlon interne le matin, avec natation dans le lac de Saint-Jean-Pla-de-Corts, puis la montĂ©e vers Las Illas Ă  vĂ©lo, et deux tours de lac Ă  pied. Un format
 hybride.
Line restant au camping, un convoi se forme avec les vĂ©los et les sacs des autres stagiaires, et la troupe s’installe sur l’herbe, sous le regard de Justine qui ne se sent pas en Ă©tat de faire la course, avant de partir reconnaĂźtre la sortie du village pour le parcours vĂ©lo. Premier souci avec la sortie du parking : le chemin en terre est plein de gravier, et aucune alternative correcte ne se prĂ©sente. Il faudra faire du cross-country ou marcher longuement jusqu’à la route Ă  T1. DeuxiĂšme souci dans le village : Franck emmĂšne le minibus et ses passagers visiter un lotissement hors parcours, erreur vite corrigĂ©e par les autres voitures.
De retour au parking, enfilage des combis. La motivation est trĂšs moyenne au sein du groupe : les gestes sont lents et posĂ©s, la fatigue qui se fait sentir ne donnant envie Ă  personne de se lancer dans un triple effort. Le coach, de son cĂŽtĂ©, n’en a cure et a dĂ©jĂ  gonflĂ© son canot pneumatique. Il attend sur l’eau pour le dĂ©compte. Et c’est le dĂ©part !
DĂšs les premiers mouvements, tous les doutes et toutes les hĂ©sitations sont oubliĂ©es, et les vachettes se lancent Ă  fond dans l’exercice, du dĂ©but Ă  la fin. Comme quoi, il suffit de se jeter Ă  l’eau, parfois.
Deux boucles dans le lac sont prĂ©vus pour commencer. JĂ©rĂŽme et Pierre les terminent dans un mouchoir de poche, mais derriĂšre Franck
 que la clĂ©mence du coach a dispensĂ© de repartir avec le premier tour (sage prĂ©caution pour ne pas manger la paella froide ou cramĂ©e Ă  16 h). La montĂ©e Ă  vĂ©lo est l’occasion de se replacer, et Tanguy ne s’en prive pas, passant en revue ses petits camarades et les dĂ©posant l’un aprĂšs l’autre pour prendre la tĂȘte de course, qu’il ne lĂąchera pas jusqu’à l’arrivĂ©e. Philippe tentera bien de lutter, remportant notamment le trophĂ©e de l’ascension la plus rapide du jour, rien n’y fait.

Sur la ligne, ils ne sont que 7 sur les 12 du dĂ©part Ă  prĂ©tendre au classement : outre Franck qui n’a pas tout nagĂ©, Christelle, Laurent et JĂ©rĂŽme sont dispensĂ©s de course, et Jean-Yves fait demi-tour aprĂšs quelques foulĂ©es. Restent donc Tanguy, Corentin, Philippe, Pierre, Bruno, Manu et Nico qui bouclent le triathlon dans sa globalitĂ©.

Petite inquiĂ©tude avant de partir, car Christelle, qui Ă©tait bien devant Jean-Yves dans la montĂ©e, n’est pas rentrĂ©e quand ce dernier arrive au “parc Ă  vĂ©los”. La raison, elle la donne elle-mĂȘme en arrivant quelques minutes plus tard : sans doute en manque de vĂ©lo, elle a rallongĂ© le parcours en visitant le village, se trompant Ă  un carrefour


Le remballage est rapide, car l’heure tourne, et la paella attend au camping. Le stage est officiellement fini (mĂȘme s’il reste des dossards Ă  honorer), et donc le repas se prolonge et est plus festif que de coutume. Corentin y retrouve Marion, arrivĂ©e par le grand puis le petit train jusqu’au camping pour le week-end.
Ensuite, c’est programme Ă  la carte : un petit groupe remballe ses affaires pour repartir sur Toulouse, Laurent et Christelle remontent en selle pour aller Ă  Collioure manger une glace, une moitiĂ© des trailers fait la sieste, l’autre moitiĂ© part devant et fait un crochet par la plage du Racou pour une glace et une balade d’avant course.

A 17h00, les trailers, ou plutĂŽt les “coureurs nature”, puisque tel est la dĂ©nomination officielle des Ă©preuves du jour, rejoints par le coach, sont parĂ©s au dĂ©part
 qui est annoncĂ© retardĂ©, et dans l’ordre inverse de ce qui Ă©tait prĂ©vu : le 10 d’abord, le 5 ensuite. Tout le monde adapte donc son Ă©chauffement, du moins pour celles et ceux qui en font un !
Les deux courses finissent par s’élancer. Au menu, plus un vrai trail que juste une course nature, avec du dĂ©nivelĂ© et quelques passages en monotrace. Mais pas tout le D+ sur les premiers hectomĂštres comme la veille. Et cette fois, la distance est lĂ , et mĂȘme carrĂ©ment lĂ  : 10,5 sur le 10 et surtout 6,9 sur le 5 aprĂšs une erreur d’aiguillage d’un des bĂ©nĂ©voles !

Comme la veille, la troupe, encore plus consĂ©quente, se retrouve au ravitaillement d’aprĂšs course, et Ă  la biĂšre bien mĂ©ritĂ©e, voire Ă  la sĂ©ance d’ostĂ©opathie.
Au bout d’un moment, Christelle appelle pour venir aux nouvelles : elle se sent bien seule, abandonnĂ©e au camping, et voudrait savoir quand la bande compte rentrer ! C’est chose faite peu aprĂšs, et le dernier apĂ©ro s’installe, en refaisant la course, avant le dernier dĂźner, pour lequel la table a dĂ©jĂ  raccourci en longueur suite aux divers dĂ©parts.

Dimanche 28 – Jour bonus

Au petit dĂ©jeuner Ă  7 heures, cette fois, ça ressemble Ă  la BĂ©rĂ©zina : la table, qui a comptĂ© jusqu’à 21 convives, ne voit que 4 courageux arriver. En effet, c’est encore jour de dĂ©part pour Christelle et Bruno, ainsi que pour le coach et sa petite famille, jour tranquille pour Nico que les siens viennent retrouver, et JĂ©rĂŽme s’offre une grasse matinĂ©e, tout comme Marion et Line.
Il ne reste donc que les 4 traileurs du matin non forfaits (Bastien ayant troqué son dossard pour faire le 10 la veille et Justine ayant relancé).
TroisiĂšme et dernier voyage vers Valmy pour la toute petite bande. Pas d’échauffement, si ce n’est pour aller du parking au dĂ©part, et c’est parti pour le Trail de la Massane. Un vrai trail, avec 200 concurrents, 1 000 m Ă  gravir, des monotraces, des descentes techniques, et tout en haut, lĂ -haut, depuis la tour de la Massane, une vue magnifique.
On retiendra surtout que Franck, en tĂȘte pendant la premiĂšre moitiĂ©, passe le relais Ă  Philippe juste avant la tour (avant de traĂźner en descente comme Ă  son habitude) et qu’au final c’est Corentin, revenu de l’arriĂšre et auteur d’un sprint assassin, qui finit premiĂšre vachette un souffle devant Philippe, qui finit sa troisiĂšme course en trois jours comme les autres alors qu’il n’était pas sĂ»r de bien encaisser la fatigue et ne voulait pas prendre de dossard au dĂ©part. Quant Ă  Pierre, il avait annoncĂ© une promenade en forĂȘt de 3h30 et finit avec une heure d’avance sur ce plan, montrant bien que lui aussi avait bien encaissĂ© la fatigue du stage.

A chacun sa méthode de récupération


DerniĂšre tournĂ©e de biĂšre avec JĂ©rĂŽme et les filles qui sont venus pour l’arrivĂ©e, puis retour au camping pour retrouver Nico & family et partager un dernier dĂ©jeuner ensemble.

Dernier passage à Valmy. Il faut renter, maintenant, ça suffit !

Et vient l’heure des adieux et du retour. Le Dauphin s’éloigne, Toulouse se rapproche, la vie sportive et extra-sportive habituelle va pouvoir reprendre ses droits.
Mais une fois encore, les stagiaires n’oublieront pas leur belle semaine et ont des tas de choses Ă  raconter, en plus d’ĂȘtre dans une forme olympique et parĂ©s pour la saison de triathlon !

Étonnamment, Ă  la fin de la semaine, tous les classements Strava sont trustĂ©s par des stagiaires

Argelùs 2019 🔐
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