Pas plus tard qu’il y a 15 jours, un article montrait dans ces colonnes la dispersion du troupeau de vachettes avec un nombre record de dossards et de courses différentes.
Ce n’est pas à des sportifs que l’on va apprendre que les records sont faits pour être battus. Et celui-ci n’aura pas duré bien longtemps. Deux semaines plus tard, une nouvelle barre est franchie : 13 endroits différents, 20 épreuves, 45 dossards. Ce week-end, un tiers des vachettes était de sortie !
Elles courent les vachettes
Tout a commencé dès le vendredi soir, sur le bitume de l’Isle Jourdain, où le 10 km ouvre le bal d’un week-end de sport dans la cité du Gers. Et c’est évidemment Franck le cumulard qui s’y est collé.
Pour finir le dimanche, en Dordogne, du côté d’Annesse-et-Beaulieu, où Damien est allé chercher un temps de référence sur 5 km. Et quelle référence puisqu’il s’offre tout simplement un podium au scratch sur l’épreuve avec une magnifique 3e place. Bim !
Le bitume vous lasse, rien ne vaut les monotraces ?
Pas de problème, nous avons des trails en magasin…
Tout d’abord du côté de Gavarnie, où Vincent accompagnait son frère et où Colin courait de son côté, nos deux vachettes ayant donc pu faire leur course, bien que tronquée, là où les inscrits sur les formats plus longs ont dû rester au départ, les intempéries ayant contraints les organisateurs à renoncer à les lancer. Hé oui, souvenons-nous, Dame Nature ordonne, les sportifs obéissent.
Vous voulez plus long ? Tanguy, sans sa célèbre blouse, en a eu pour plus de 9 heures d’effort pour venir à bout du Montan’Aspe, en préparation d’un été qui va être encore plus chaud avec notamment le GTVO mi-juillet.
Tout ça c’est trop loin ?
Pas de problème : plus près il y avait Romain, du côté de Madaillan, dans le Lot-et-Garonne.
Ou encore un peu plus près, une semaine avant les triathlètes, c’est Julien qui est allé profiter des abords du lac de Saint-Férreol pour le redoutable Desperado Trail.
Encore plus près ?
Oui, juste sur les coteaux, là où d’habitude il chasse les KOMs à vélo avec son compère Hugo, c’est Flo qui est allé se rouler dans la boue au BisCoteaux Trail. Avec rien d’autre que la victoire à la clef. Re-bim !
Et ne vous étonnez pas s’il se reconvertit prochainement pour ouvrir une parapharmacie : c’est juste qu’il a été obligé d’acheter une remorque pour ramener de Vigoulet-Auzil la tonne de crèmes, baumes et autres lotions reçues en dotation puis en récompense. Il n’a pas fait le trajet pour rien !
Elles pédalent les vachettes
Ras-le-bol des courses et des trails ? C’est vrai, rien ne vaut une belle cyclo !
Et ça tombe bien, il y en a aussi en magasin.
Revenons-donc à l’Isle-Jourdain, le barycentre du week-end, où avait lieu samedi matin la Marion Clignet, au profit d’une bonne cause.
Alors oui, il y avait bien Hywel sur la Rotarienne et Thomas et Franck sur la Tenace. Mais les vraies stars, c’étaient les 4 vachettes, avec un e, qui à elles 4 représentaient un tiers des femmes engagées sur le plus long format du jour sur les routes bien vallonnées et bien casse-pattes du Gers.
Fran est la première à franchir l’arrivée, à presque 30 km/h de moyenne, ce qui lui assure une belle boîte de chocolats sur le podium de sa catégorie. Elle est suivie par Sarah, qui pour quelques secondes d’avance, aura droit également aux honneurs du podium de catégorie.
A l’arrière, Christelle gère son rythme pour venir à bout des 122 km.
Enfin Emeline, au courage, une semaine après la première sortie à plus de 100 km de sa vie, bat son record de distance avant de voir la voiture balai lui casser le moral et son corps la lâcher. Heureusement, la bienveillance des secours, un peu de repos à l’ombre et le repas d’après-course bien mérité la remettront d’aplomb pour sa prochaine aventure dans l’Ariège.
Elles nagent (et elles courent) les vachettes
Avant de pédaler, il faut nager ?
Oui, c’est possible aussi !
Pendant ce temps-là, à Bouzigues, en préambule au triathlon, avait lieu un SwimRun, au format M, avec au total 2,5 km dans l’eau pour 12 km dans l’air. Et qui dit SwimRun dit les inséparables Julien et Damien, qui cette fois concouraient ensemble et donc ne faisaient pas le duel à distance de qui ferait le meilleur résultat comme ce fut le cas le week-end dernier.
Elles font les trois, les vachettes
Tout ça c’est bien joli, mais il n’y a que le triple effort dans la vie ?
Pas de problème, y’en a aussi !
Restons à Bouzigues, où dimanche avait lieu le cross-triathlon, avec Christophe sur le format S ainsi que Wilfried et Patrick sur le format M.
Ah, vous vouliez changer d’endroit ?
Hé bien il fallait le dire !
Dans ce cas, allons dans les vignes, où Franck était aligné sur le Triathlon du Millésime.
Plus dépaysant encore ?
Alors partons plein Nord ! Saint-Malo ? Ce sera assez haut ?
En tout cas, c’est la destination qu’avait choisie Cyril, pour un défi en taille XXL avec le Triathlon Corsaire. Hélas pour lui, Dame Nature avait encore décidé de contrecarrer les plans en répandant du brouillard dans la baie, obligeant les organisateurs à abandonner la natation. C’est donc directement à vélo, en contre-la-montre toutes les minutes, que les corsaires s’élançaient. Ce qui a dû énerver notre vachette, qui plie le vélo à 33 km/h de moyenne et le marathon en 3h32. Bam !
Un peu plus à l’Ouest, on retrouvait notre couple en or, Gaëlle et Jean-Claude, sur le relais du Triathlon de Damgan.
On peut formuler mille hypothèse sur les raisons de leur choix de course : c’est pour être sûrs de partager la même marche du podium et non de s’en remettre au destin et à un résultat identique qu’ils se sont alignés en relais, c’est parce que Gaëlle a déjà fait tous les podiums de la région qu’elle a préféré aller explorer ses terres natales, ou tout simplement pour le plaisir d’être ensemble, en fonction de la forme du moment et des capacités de chacun.
Qu’importent les raisons, le résultat restera : ils ont gagné le relais mixte !
Épicétou.
Ah, tous ces voyages…
Mais au fait, c’était pas l’Isle-Jourdain, le barycentre du week-end ? Mais si !
Et donc après la course du vendredi et la cyclo du samedi, le dimanche, place au TriPoDeGa, le Triathlon des Portes de Gascogne. Avec tout de même 21 dossards arborés par les vachettes.
Dans l’ordre d’apparition à l’écran, il y avait, dans les solos du S, Lionel, Emmanuel, Stéphane (et son record personnel sur ce format), Florent, Michel, Baptiste, Jean-François, Arnaud, Julien et pour finir Lydie (qui remporte sa catégorie).
Du côté des S relais, Nicolas lançait son équipe dans l’eau pendant Wilfried se retrouvait à vélo, ayant tellement recruté de nageurs du Splash Natation (qu’il préside désormais) pour monter des équipes !
Le midi, changement de parc à vélos pour le XS, où Joëlle venait se tester sur format très nerveux et Nicolas enchaînait cette fois les trois disciplines.
Puis la course des jeunes 8-11 ans voyait Mathilde l’emporter chez les Poussines avec une 9e place au général alors qu’elle est dans la plus jeune des deux catégories alignées. Respect, graine de championne !
Et l’après-midi, retour sur le format S, mais cette fois-ci en contre-la-montre par équipe.
Partis antépénultièmes, les 5 vachettes, un peu éparpillées dans l’eau car les deux dauphins Thomas et Alexandre avaient un peu lâché leurs camarades, rentraient au parc à vélos une seconde derrière l’équipe des cadors du TTM, donc avec une minute de retard du fait des décalages au départ.
Sur le vélo, un Hugo survolté menait la meute pour garder les précédents en ligne de mire, avant d’embarquer Damien (appelé de dernière minute pour remplacer le pauvre Nico parti au chevet de sa maison inondée et qui n’avait pas eu le temps de bien réviser la montée de vélo avec les élastiques) et Eloi dans une course effrénée (pendant qu’Alex et Thomas, volontairement abandonnés, venaient butter sur leur arbitre préféré pour se faire mettre hors course).
Mais à l’arrivée, l’équipe composée partiellement de pensionnaires de D1 gardait la tête et ne laissait qu’une deuxième place aux vachettes.
A l’arrière, Nicolas, qui avait pris un dossard pour chaque course du programme, faisait découvrir le triple effort à un couple d’amis. Mais son vélo lui faisait payer les efforts répétés, et c’est avec la chaîne cassée qu’il rentrait tout penaud au parc à vélos, contraignant son équipe à l’abandon, et donc à finir… juste pour le plaisir.
Mais au final, c’est bien pour ça qu’on fait tout ça, non, pour le plaisir de courir, et de partager les voyages enchantés des vachettes éparpillées !
Et dire que la saison ne fait que commencer…
Que d’aventure ! Bravo à tout le monde et encore un super vrai article !