Tous les solos pour un podium
Après Saramon le 1er mai, c’est toujours dans le Gers qu’il faut aller pour participer au deuxième triathlon de la saison dans la région, du côté d’Auch. Un triathlon M un peu particulier, puisque le vélo est un aller simple, donc qu’il y a deux aires de transition et un peu de logistique à prévoir. Mais aussi, et c’est rare, une grille de prix. Le tuyau ayant permis l’an dernier à la “Bande des O” de remporter le bingo, cette année Hugo avait rappelé un peu avant aux vachettes l’intérêt stratégique de monter des équipes.
Appel reçu cinq sur cinq.
Et donc pendant que les adeptes de la longue distance et les futurs Frenchmen se testaient à Lacanau, Nico, tout seul engagé en solo l’année passée, se retrouvait au milieu d’une belle brochette de vachettes.
Frédérique représentait la gent féminine, entourée d’une bande composée de Pascal, Wilfried, Corentin.
Mais aussi Damien, qui signe une magnifique 11e place, normalement pas suffisante pour monter sur le podium, mais qui ira tout de même profiter de la cérémonie protocolaire en se faisant passer pour son copain Eloi, qui avait déjà filé au moment où il a été appelé. Car oui, dans le Gers, quand on finit 32e, on a droit à une récompense !
Sans oublier, pour compléter ce tableau des solos, Laurent et ses deux erreurs de débutant : il est en effet déconseillé (bien que pas interdit) de porter son dossard sous la combinaison en natation, et surtout, il faut toujours mettre son deuxième dossard (quand l’organisateur en donne deux) sous ses baskets dans l’aire de transition (la deuxième, ici, en l’occurrence) au cas où il arriverait malheur au premier dossard à vélo. Ou pour les têtes en l’air qui partent carrément sans.
Car la règle est très claire : pas de dossard à l’arrivée, c’est la disqualification assurée !
Un seul podium pour tous les relais
Du côté des relais, il y avait donc une équipe de chaque type (féminin, mixte et masculin), toutes trois parties à la chasse au chèque de 300 € promis à la première équipe de chaque catégorie.
Dans l’eau, Nico profite tranquillement pendant 1 400 m de l’aspiration d’Eléna la sirène qui lui ouvre la voie, avant de la doubler au sprint pour sortir devant puis de piquer un autre sprint jusqu’à l’emplacement de l’équipe ! Il faut dire qu’il y a déjà un relais sorti devant.
Derrière, Cynthia “fait le job” et sort avec plus de deux minutes d’avance sur l’autre relais féminin.
Place au vélo.
En tête, Flo refait le coup de 2017 en faisant fuser sa machine sur les routes vallonnées du parcours, et quand même, au bout de 43 minutes, il passe en tête des relais, pour rejoindre Auch et taper dans la main de son coureur lancé en 6e position au général (mais premier relais).
En poursuite, Stéphane, mécontent de sa performance, se voit dans la situation inverse où c’est le deuxième relais mixte qui lui passe devant sur la fin de parcours (mais vu le temps vélo de ce relais, il n’y avait sans doute rien à faire).
Quant à Christelle, elle rend un peu de temps aux autres féminines, mais rien d’alarmant, la tête de course est toujours pour les vachettes.
A pied la panthère Hugo signe le meilleur temps sur 10 km de tous les participants (34’14”, excusez du peu), en prenant soin de préciser aux individuels qu’il dépose sur place qu’il est en relais. Sympa de s’occuper du moral des autres !
La victoire est évidemment au bout, avec le chèque.
Chez les mixtes, Olivier se lance dans une folle poursuite et reprend une demi-minute à chaque kilomètre au premier relais de la catégorie. Hélas, leur cycliste avait fait un tel trou qu’il manquera encore trois kilomètres pour reprendre la tête.
Enfin chez ces dames, Émeline est dans un jour sans, et en face la coureuse est beaucoup plus rapide, ce qui fait qu’elle est reprise vers le 8e kilomètre. Mais de son aveu même, l’écart était trop fort et même dans un jour avec, la victoire aurait échappé aux vachettes, sans doute plus près de la ligne, mais ce n’eût été qu’encore plus frustrant.
Qu’importe : l’essentiel est d’avoir tenté le coup, et d’avoir profité en groupe de la course, et tout ce petit monde pouvait enfin célébrer la conservation de leur titre par la “Bande des O“, puis le repas d’après-course offert par l’Office Municipal des Sports, organisateur de la course.
Ahaha ! Très très bon !