Il y a des événements incontournables à ne pas rater dans une année sportive, et la Ronde Givrée en fait partie. Une course à pied en relais, dans une ambiance festive, avec une organisation parfaite et des parcours pour tous les goûts.

Les vachettes ne s’y sont pas trompées et deux équipes officielles étaient alignées : “Christelle et ses Toulouse Tri boys“, cumulant une vingtaine d’année au club à quatre, et “Les 4 fantastiques” où trois petits nouveaux encadraient un ancien que l’éloignement géographique a contraint à ne pas reprendre de licence cette année.

Fin janvier, il peut y avoir tous les temps : froid glacial, pluie, neige, grand soleil… Cette année était plutôt clémente, et c’est sous un ciel un peu gris, mais avec une bonne température pour la course qu’à 9 heures pétantes le départ était donné.
Dans le premier relais, Olivier et Bruno partaient pour 15,1 km de route “à plat”, du moins avec seulement de longs faux plats. Et c’est le premier cité qui revenait le premier, le second ayant la politesse de respecter le droit d’aînesse et l’ancienneté.

Le premier passage de relais, cette année, se faisait sans encombre, les vachettes étant attentives et à l’heure dans le sas, et Christelle s’élançait à son tour, lutant contre quelques douleurs résiduelles, devant Damien parti en chasse et qui inaugurait là sa carrière de vachette.
Le deuxième relais, c’est 10,3 km à plat également, mais pas tout à fait sur route. Cette année, la pluie abondante du mois avait rendu les chemins de halage au bord du fleuve plutôt gras, et rapidement l’absence de chaussures de trail se payait cash. Damien en profitait pour doubler Christelle à mi-parcours, pour revenir en tête au Parc des Expositions. Le chassé-croisé des vachettes était lancé pour de bon !

Sur le troisième relais, changement de profil : 15,1 km, intégralement sur bitume, mais sans un mètre de plat. 270 m de dénivelé, répartis en deux grosses côtes, attendaient toutes les vachettes. Hubert partait en tête, à bloc, et ne s’arrêtait pas pour cueillir les champignons, tant est si bien qu’il contenait le retour de Franck lancé à sa poursuite.
Un peu plus loin, on retrouvait Stéphane, régional de l’étape et grand habitué de l’épreuve, pas inscrit initialement cette année mais venu dépanner une équipe d’un de ses clients, et Jean-Yves, qui annonçait clairement la couleur en courant en tablier dans son équipe familiale “Les Aligotors” dont on supposait qu’elle resterait pour le repas aligot-saucisse d’après course !

Au dernier passage de relais, les petits nouveaux comptaient encore deux minutes trente d’avance sur leurs anciens. Mais Christelle lançait son arme de guerre, Wilfried, un vrai traileur, qui ne laissait aucune chance sur le trail de 18 km et 330 m D+ à Xavier, équipé de chaussures de route, plutôt handicapantes sur ce parcours et dans ces conditions.

Le petit tour commun de 700 mètres autour du Parc des Expositions ne changeait plus rien, “Christelle et ses boys” s’offrait une jolie 7e place des relais “Mixte 1”, quelques minutes devant “Les 4 fantastiques” tout aussi heureux de l’ambiance et de la course ensemble, et chauds pour recommencer l’aventure.
Enfin tout ce petit monde pouvait savourer la bière de récupération puis le repas chaud et réconfortant dans la halle voisine.

“Les 4 fantastiques” tout heureux à l’arrivée
Ne manque que Wilfried, parti on ne sait trop où…
…et une fois Wilfried revenu, Stéphane avait été appelé pour faire le parcours commun.

Pour autant, il n’y avait pas que du côté de Castres, que les vachettes se mesuraient à l’hiver.

En avant-goût, la veille au soir, Amandine et Eloi étaient, comme chaque année, du côté d’Hautacam pour la Tramassel, le trail des neiges, couru en nocturne et à la lueur des flambeaux que les signaleurs utilisent sur le parcours.
C’est beau, très beau, même, et si cette année le nouveau parcours était réputé plus rapide, les conditions étaient un peu plus compliquées. Les abondantes chutes de neige de la nuit précédentes avaient en effet rendu le parcours difficile, et encore plus une fois piétinée par les centaines de participants, ce qui se voit sur les performances comparées aux années précédentes.

Ceci dit, en parlant de performances, sur la double boucle et ses 20 km, Eloi s’octroie une très très belle 13e place au général, mais la star du soir était bien sa dulcinée Amandine qui s’offrait rien de moins que la victoire de sa catégorie sur la simple boucle de 10 km.

Des vachettes complètement dégivrées
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3 avis sur « Des vachettes complètement dégivrées »

  • Damien THIBAULT
    30 janvier 2018 à 15 h 14 min
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    Merci pour cette belle aventure qui marque la toute première course de ma vie. La prochaine fois, je saurai que lorsqu’il y a écrit “chaussures mixtes ou chaussures de trail” il ne faut pas prendre des chaussures de route.. l’erreur de débutant 🙂

  • Christelle CARCY
    11 février 2018 à 21 h 34 min
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    Bel article complètement givré !!
    Merci Francky pour ce récit très réaliste et très vivant une fois de plus !.
    Et oui les courses en équipes restent des courses à part …l’année ne fait que commencer et j’espère pouvoir en partager d’autres … Dès que cette fichue douleur disparaîtra ….

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