Un dimanche à Balma
Le tennis club de Balma, les vachettes connaissent. Mais en cuissard, à vélo, et le samedi matin. Ce dimanche 2 avril, cela fait donc tout bizarre de s’y retrouver, en tenue de ville, dans l’après-midi, sous un grand soleil, et avec les familles venues dire au revoir aux sportifs.
Un grand jeu de Tétris s’engage pour faire rentrer la quasi-totalité des vélos dans le camion de Philippe, et la quasi-totalité des sacs dans le mini-bus de 9 places loué pour l’occasion. Mais cela déborde un peu dans la dernière camionnette et la voiture supplémentaire prévues pour le trajet.
Le petit cortège s’élance à l’heure prévue ou presque, et le trajet passe très vite : à bord du mini-bus, notamment, un cours de français s’improvise pour Sarah. La décence empêche de publier les sujets abordés, mais de nombreux points d’anatomie sont évoqués, avec leur subtilité. En plus d’une expression indispensable à connaître : “Allez tous vous faire f… !”
A l’arrivée en revanche, c’est un peu la douche froidre : d’abord, la piscine du camping n’est pas en eau, mais en travaux, et elle est en train d’être coupée en deux bassins. Adieu les longueurs de natation, il faudra nager en mer ou trouver une autre solution.
Ensuite, ce sont les bungalows, qui ne sont pas les 4 habituels, face-à-face (plus pratiques pour les apéros), mais d’autres, moins pratiques et surtout dos à dos… Et dans l’un d’entre eux, le ménage n’a pas été fait, il faudra attendre le lendemain.
Ceci étant, tout le monde s’installe, et presque tous mettent une tenu de course pour un petit footing de déblocage des jambes, avant de se retrouver joyeusement à l’apéro !
Premier dîner, premier contact avec le buffet de 10 entrées qui suivra les vachettes toute la semaine, et premier dodo, que certains qui n’avaient pas couru avant le repas auront fait précéder d’un footing. Finalement, seul Franck, prétextant que ça n’était pas au programme, ne sera pas allé courir.
C’est parti !
Lundi matin, le rythme de la semaine se met en place.
Réveil, petit-déjeuner à 8 heures pétantes. Dans la salle à manger, au travers de l’immense baie vitrée, les vachettes regardent l’avancement du chantier de carrelage sur la terrasse devant la piscine. Ce chantier deviendra vite le fil rouge de la semaine, avec notamment le problème d’alignement (en l’occurrence, de non-alignement flagrant) de tous les carrelages du milieu. De quoi faire bouillir Philippe, le professionnel du secteur.
A 9 heures presque tapantes, tout le monde est en tenue et en selle, et c’est parti pour le fameux “circuit Mataró”. Il faut notamment mémoriser la sortie de la ville en préparation du jeudi, et ensuite s’engager dans la vallée qui s’éloigne de la mer et monte tranquillement jusqu’à la Creuta, avant de redescendre sur Mataró pour un retour en front de mer bien roulant.
Les jambes sont fraîches, le vent favorable, tout le monde avale facilement les exercices du coach qui suit la petite troupe en mini-bus, doublant et s’arrêtant sans cesse. Et au retour, les fourmis dans les jambes de certains, avec le vent, font exploser les compteurs, et le peloton. Ça roule fort, très fort, et les relayeurs de tête lâchent rapidement le reste du groupe.
A midi, retour au camping pour le déjeuner, avec un peu de temps libre pour digérer.
Oh, une petite heure, pas plus…
Et c’est un groupe de femmes et d’hommes grenouille qui se regroupe sur la place pour la première séance de natation en mer. L’eau est finalement moins fraîche que dans les craintes de tout le monde, et la séance se passe sans grand souci.
Transition rapide, comme en aquathlon, car derrière, ça enchaîne avec une séance de seuil, en bord de plage. La piste cyclable utilisée par l’IronMan de Barcelone sert de support, du moins pour la partie qui n’est pas en travaux et oblige les vachettes à un petit détour.
Une fois pliée la course, d’aucuns imaginent déjà le repos, l’apéro, et le dîner.
Que nenni… C’est sans compter sur coach Bastien et son millier d’idées à la seconde, et la petite séance de musculation préalable. C’est donc parti pour “Abs on fire“. Une fois les squats finis, enfin, c’est l’heure de la douche et du repos.
A 22 heures, tout le monde est dans les bungalows, au dodo ou pas loin. Qui a dit que le sport fatiguait ?
Les choses sérieuses
Deuxième jour, deuxième rituel : petit déjeuner, cuissard, vélo.
Mais le programmes est plus chargé, avec la sortie longue. Le coach récupère donc les pique-nique en préparation de l’arrêt en haut du col Formic, sur la route d’El Brull.
Le parcours commence comme celui de la veille. Mais en haut de la première bosse, fini de rire : au lieu de redescendre, la montée continue par quelques lacets (dont le virage “Jean-Claude” resté célèbre trois ans auparavant pour une explosion de pneu et une grosse frayeur), puis redescend dans la vallée derrière.
Et à partir de Santa Maria de Palautordera, les choses sérieuses sont là, avec le col Formic. 4 % de moyenne et une pente maxi à 8 %, il n’y a pas de quoi effrayer un cycliste. Sauf que ça dure pendant… 23 kilomètres ! L’ascension est belle, le col accessible, mais éprouvant car il n’en finit pas de monter.
Rapidement, des petits groupes se forment, dont un en tête avec la moitié des vachettes, et quelques individus s’intercalent.
Le coach avait été clair : il faut suivre les panneaux “Montseny”. C’est ce que fait Franck, au moment où il décroche du groupe de tête, avant de se retrouver face à un embranchement à la sortie du village. Ne sachant pas où prendre, il attend les autres…. qui mettent un temps fou à arriver. Quand enfin Fran et Sarah se présentent, un conciliable se lance pour savoir où aller : Sarah explique qu’ils avaient pique-niqué à cet endroit l’année précédente, mais il faudra quelques minutes de montée pour comprendre que c’était le samedi, et que la route du col n’est pas par là, ce qui explique qu’aucune vachette intercalée entre Franck et les deux anglaises ne soit passée. Demi-tour, retour sur la bonne route !
En tête, pendant ce temps-là, les explications se font. L’un après l’autre, les moins costauds “sautent”, ne pouvant suivre le rythme imposé par Cyril, qui avait bien caché son jeu la veille. Arrivé en tête en haut, il avouera pourtant “ne pas avoir attaqué“. Hé oui, mais quand on est bien plus fort, il suffit parfois de monter au train pour faire exploser le paquet.
Ceci étant, chacune à leur rythme, les 15 vachettes finissent par arriver au sommet en retrouvant le camion. Bastien, lui, était descendu à vélo pour retrouver tout le monde et finir l’ascension.
Changement de tenue, ravitaillement exprès, et c’est parti pour le trail sur les crêtes.
Qui dit trail dit course. Là, en fait, vue la pente, c’est plutôt de la randonnée en marchant ! Il n’est possible que courir que sur un tiers des 3,6 km de montée, au milieu du parcours. Le reste se fait comme on peu.
Rapidement, Franck, motivé par le coach qui prétendait détenir le “KOM Strava” pour le club (information démentie par Aurélien qui a vérifier avant de partir, rendant à Jean-Claude ce qui lui appartient), part en tête, talonné par Damien.
Au sommet, il y a pas mal de vent, et personne n’a pris de téléphone pour les photos, alors tout le monde redescend prestement retrouver les quelques uns qui n’ont pas pu ou pas voulu monter pour le pique-nique. En retrouvant le coach, Franck fanfaronne car il a battu le temps de référence, et annonce que pour fêter ça, il sera inscrit sur Strava le soir même !
Pas de sieste sur place en revanche au programme, car il faut penser à redescendre.
C’est donc reparti, avec un premier arrêt technique, Tanguy ayant crevé, puis la montée de la côte après Montseny, redoutable sur des jambes froides, et la longue descente. Au bout, le groupe se sépare en deux : ceux qui rentrent par Mataró et le front de mer pour la version longue, ou en version plus rapide directement par le chemin inverse de celui du matin.
Tout le monde se retrouve en revanche à 19h00 pour l’apéro à la terrasse du bungalow 16, le rendez-vous du premier soir étant déjà devenu une habitude immuable, presque une tradition séculaire.
Et après le repas, une deuxième tradition se lance (mais avec moins de participants) : le dernier verre au bar avant d’aller dormir du sommeil des justes.
Changement d’ordre
Mercredi, on change : oh, non, pas l’heure du petit-déjeuner, mais le programme.
Une petite heure pour se recoucher ou vaquer à ses occupations est offerte au vachettes après le café, le temps de faire descendre les tartines. Le coach en profite pour aller explorer les environs, et revient en ayant arpenté des rues aux doux noms évocateurs (Everest, Himalaya), avec des pentes à faire peur à un troupeau de bouquetins aguerris. Il voulait du dénivelé, il en a eu !
Et en réponse à sa photo envoyée en route, un selfie “pétage de plomb” s’organise.
Les choses sérieuses reprennent cependant vite le dessus.
Les vachettes s’attaquent à une séance de course à pied en fartlek long, et ensuite, c’est à nouveau les combinaisons qui sont de sortie pour une nouvelle séance en mer, à défaut d’avoir la piscine du camping (et la piscine de repli étant relativement loin, donc peu pratique).
L’eau parait plus froide que l’avant-veille, et la séance ne s’éternise pas.
Le repas arrive à point nommé. Et quand bien même ce n’est pas la variété d’un jour sur l’autre qui définit le mieux le buffet, la troupe lui fait un sort de plus en plus radical. C’est bien, de laisser des calories dans l’eau, sur la route ou en bord de plage, mais il faut compenser !
D’autant que le programme de l’après-midi est toujours aussi chargé.
Ceci dit, certains trouvent le temps d’en rajouter en allant faire un peu de yoga pendant les quelques minutes libres !
L’après-midi redémarre à vélo (pour un peu, on aurait l’impression de ne pas en avoir fait depuis longtemps) pour des exercices dans la “côte de l’hôpital” puis dans la montée dans la vallée. De la force, du seuil, tout y passe.
Et pour la première fois, et d’ailleurs l’unique fois de tout le séjour, le ciel se fait un peu menaçant, et versera même quelques gouttes sur la troupe déjà rentrée au camping dans le bon timing.
Au retour, l’arbitre du groupe constate que le camping a fait les choses en grand : pour le triathlon interne du lendemain, ils ont installé non pas une ligne de montée / descente pour le vélo, mais carrément une tranchée ! Avec ça, personne ne grugera, pas même la peine de sortir le sifflet…
Histoire de finir la journée en beauté et de vraiment mériter l’apéro, une petite course à pied d’enchaînement, souple cette fois, est offerte par la maison.
Et dire que ce n’est qu’une préparation pour le grand jour !
Le grand jour, la grande explication
Jeudi matin, retour aux basiques : la sortie vélo du matin après le petit déjeuner. Sortie souple cette fois, sur le parcours de Mataró, avec toujours le vent favorable au retour. Décidément, la météo aura été parfaitement organisée par le coach pour le plus grand bonheur des stagiaires !
Déjeuner le midi, avec sa réunion de chantier journalière depuis l’intérieur de la salle. Le chef de chantier, le vrai, constate à l’extérieur le travail de sagouin sur les carrelages… En revanche, sur toute la deuxième partie, le travail est bien fait, et l’ouvrier montre à son comparse comment faire pour tenir les lignes.
Et puis vient l’instant de grâce : pour la première fois depuis le début du séjour, le coach offre une sieste à ses ouailles. Mais il ne faut pas se leurrer, ce n’est que pour mieux recharger les forces avant le triathlon interne. Cette fois, plus question de se cacher dans les roues ou de faire de l’intox, on va enfin voir qui est capable de quoi !
Sarah et Philippe ne peuvent pas nager pour cause de blessures qui traînent, et ont proposé d’aller sur le parcours vélo : Sarah fera le pointage au demi-tour avec la photo officielle, et Philippe sécurisera le carrefour dangereux à mi-pente.
Le PowerMeuh, c’est ça aussi : le bon esprit.
Le départ pour les 13 concurrent(e)s est donné à 14h30 par Pascal qui n’a jamais fait de triathlon encore.
Les vachettes s’élancent vers les rochers. Toutes, sauf Franck, qui, sur dérogation du coach (qui tient à ce que tout le monde ait fini avant la nuit, et si possible avant l’apéro), part dans l’autre sens et fait des allers-retours sans trop s’éloigner. Il n’aura le droit de s’arrêter qu’au retour des premiers, et de sortir de l’eau qu’en même temps que la dernière féminine.
L’eau est bonne, certes, mais le courant fort, notamment sur le retour, et un peu de houle est présent. Pascal, pour un baptême, c’est réussi : les vrais triathlons seront forcément plus simples !
C’est parti pour le vélo.
Le parcours est maintenant bien connu de tout le monde, et ça envoie dans la montée. Sarah mitraille en haut, gratifie tout le monde de ses encouragements. Les vachettes se croisent dans le col : les premiers descendent à tombeau ouvert quand pour les derniers, c’est le capot qui est ouvert avec la chaleur de la montée et le vent !
Philippe prévient de l’arrivée des voitures pour les deux qui n’auront pas de chance et devront s’arrêter au carrefour, et donc attaquer le petit coup de cul qui s’en suit en partant à l’arrêt. Aïe !
Au retour, arrêt sur le parking avant la piscine, que le coach a décidé au dernier moment de transformer en aire de transition pour éviter le trafic en ville. Sage décision.
Et c’est parti pour un aller-retour jusqu’au camping où il faut récupérer un petit papier installé sur le fil à linge, avant de repartir le long de la plage… et de finir par l’escalier du parking pour bien achever les jambes !
Au final, c’est Julien qui l’emporte, résistant au prix d’une course à pied où il a tout donné au retour de Damien. Derrière, les arrivées s’enchaînent, et tout le monde franchit la ligne fictive au milieu d’une haie d’honneur formée par ceux qui sont déjà au bout.
Le sourire est sur tous les visages, bien marqués aussi par l’effort conséquent : 1,5 km de natation avec du courant, 38,8 km et 535 m D+ avec du vent, et 15 km de course en bord de plage, c’est un triathlon “Beau M”.
Le retour à vélo est souple. Encore plus pour Damien qui s’est changé de peur d’avoir froid, et qui fait donc du vélo de chrono en jean et en doudoune !!!
Comme on pouvait s’y attendre, l’apéro d’après triathlon est l’occasion de faire et de refaire la course des dizaines de fois. Tout le monde échange les impressions, imagine des scénarios, revit chaque moment au ralenti.
On y apprend aussi que Sarah, dans la montée au col, s’était arrêtée pour tenter d’expliquer, alors qu’elle ne parle pas un mot d’espagnol, aux ouvriers qui géraient la circulation alternée pour cause de travaux de taille des arbres, qu’une course était en cours. Elle avait donc demandé aux porteurs de panneaux de nous faciliter le passage. Et voici que tout le monde comprend pourquoi comme par miracle, nous avons eu le GO pour passer à l’aller comme au retour sans devoir freiner.
Thanks Sarah, your kind idea was just magnificent.
Le dîner est lui aussi tout aussi animé, d’autant que c’est enfin le jour de la pizza.
Pour un peu, on aurait même accepté les frites, d’ailleurs !
En revanche, des forces ont été laissées en route, il y a un peu plus de monde au dernier verre avant la nuit, mais pas mal de vachettes choisissent l’option du repos au plus tôt.
Tu parles d’une récup !
Au lendemain d’une grosse journée, le planning sportif se calme un peu. En apparence et pour le moment.
Dernière séance de natation en mer pour commencer, après le petit déjeuner, que Philippe aura sauté, suivant le coach dans son idée géniale du jour de se lever avec le soleil pour aller rouler avant le démarrage de la bande !
Ensuite, séance d’abdos et de yoga aux ordres de Fran qui, quand elle montre les différentes positions, donne l’impression d’une ballerine de l’Opéra de Paris qui fait des figures qu’un troupeau de mammouths souples comme des plaques de verre cherche à imiter.
Mais tout le monde joue le jeu, tant pis pour l’absence de souplesse.
Et l’air de rien, au bout d’une heure d’exercices, tout le monde est à la fois complètement claqué mais également détendu. C’est magique !
Ce qui devait arriver arriva.
La “réunion de chantier” des vachettes le midi constate qu’un tiers des carreaux de carrelage est en train d’être enlevés pour être reposés droits. Hé oui… “Faire et défaire, c’est toujours s’occuper“, comme le dit le dicton. Tout le monde s’amuse et est soulagé de voir le travail bien fait.
Après déjeuner, en revanche, c’est moins fun.
De retour en selle, les vachettes partent pour le circuit Mataró.
La tranchée a été rebouchée et est pleine de sable, ce qui donne à Nico l’occasion de s’illustrer par une glissade / chute digne des meilleurs moments d’Holiday on Ice.
Note technique : 2,3 / 6. Note artistique : 6 / 6.
La sortie commence à une allure plutôt souple.
Mais une fois arrivés sur le front de mer, arrêt près du camion, et changement de thème. Le coach a monté des binômes ou des trinômes, et donne des tops toutes les minutes ou toutes les deux minutes, dans l’ordre inverse des niveaux pré-supposés. Charge aux duos et aux trios de faire un retour contre-la-montre canon sur les 17,5 km de front de mer.
Le vent est légèrement favorable, une fois encore, et les chronos s’envolent : tout le monde avoisinera, dépassera ou explosera les 40 km/h de moyenne sur le tronçon. Mais se calmera le soir à l’apéro en voyant que le segment, créé le soir même pour l’occasion sur Strava, est détenu par Cyril Viennot et à 46,8 km/h de moyenne. Petite leçon d’humilité !
En attendant, pas question d’aller déjà profiter de la soirée, une petite séance de fartlek court conclut le programme sportif de la journée. Comme presque tous les soirs, un petit bain rapide en mer, baptisé “séance de cryothérapie“, est également organisé.
Vendredi soir, c’est déjà le dernier soir pour une partie du groupe, qui pour diverses raisons avait prévu de rentrer le samedi.
C’est donc la dernière occasion de trinquer ensemble, et après le dîner, c’est la fameuse “tournée du président“, bien que, une fois n’est pas coutume, il n’est pas présent cette année. Qu’importe, le secrétaire représente le bureau pour cette cérémonie qui n’a rien d’officiel !
Tout le monde est content : le stage s’est bien passé, la météo a été parfaite, aucun pépin à déplorer si ce n’est trois crevaisons (dont une la nuit au camping et l’autre à cinq cent mètres de l’arrivée) et une chute sans gravité dans la tranchée camping, et les mollet sont bien entraînés.
A la santé des vachettes !
Une dernière pour la route
Il manque encore un peu de vélo dans ce stage.
Alors samedi, les compteurs vont tourner à nouveau. C’est reparti pour la sortie longue, mais cette fois sans l’interruption du trail au sommet. La montée du col Formic, c’est désormais du connu, mais depuis mardi, les conditions n’ont pas changé : il y a toujours 23 km qui n’en finissent pas à se coltiner. Heureusement que le paysage est superbe, la météo parfaite, et que les vachettes en prennent plein les mirettes pendant l’ascension. Sauf en tête, où le thème est plutôt l’explication de texte et la revanche du mardi, et donc où le rythme s’affole un peu.
En haut, la pause ne dure que pour la pose. Le temps de prendre des photos ou des selfies devant le panneau marquant le sommet, et il faut attaquer la descente, qui n’en finit pas elle non plus, jusqu’à Montseny où est prévu le pique-nique.
La joyeuse bande se retrouve donc sur la place du village et passe un bon moment à se remémorer tout le stage et à profiter encore un peu.
Pour un peu, on se poserait à la sieste à l’ombre des arbres.
Pourtant il faut repartir pour la descente, et le retour au camping, après une petite sortie de 120 km…
Une fois la douche expédiée, il est temps pour tout le monde de refaire les valises et de remettre un coup de propre aux bungalows, avant de prendre le chemin du retour, ou de la suite des vacances pour ceux qui prolongent ici ou là.
Mais cette fois c’est sûr, les vachettes sont prêtes et affûtées pour la saison !
Et rendez-vous l’année prochaine pour d’autres aventures, d’autres stages, avec notamment un nouveau stage Espagne puisque le camping, n’ayant plus de piscine, ne présente plus l’intérêt qu’il avait.
Et d’ici là, bonne saison de triathlon.
Très bel article Franck, tu devrais écrire un livre…
Un super article! Merci à notre secrétaire qui nous fait un peu revivre l’énorme semaine espagnole! 😉